Les Pornophiles (Podcast) – L’histoire de la porno au Québec (avec Éric Falardeau)

https://baladoquebec.ca/#!/les-pornophiles/lhistoire-de-la-porno-au-quebec-avec-eric-falardeau

Cette semaine, Yan, Lisa et Hugo reçoivent Éric Falardeau, un Pornophile diplômé (!), qui leur en apprend beaucoup sur l’histoire de la pornographie au Québec. Comment sommes-nous passés de Deux Femmes en Or à des castings party dans des stationnement de bars louches? C’est ici que vous aurez la réponse.

On aborde également l’expérience de l’invité en tant que nouveau réalisateur de film porno, en plus de discuter d’un champ de recherche universitaire en pleine expansion : les porn studies!

Merci à Joel Avery au son et Jam et P.Dox pour leur jingle « J’check du porn ».

Double lancement : I Confess: Constructing the Sexual Self in the Internet Age

https://www.mqup.ca/i-confess–products-9780773559103.php

Je participe à cette publication internationale avec un essai intitulé « Camming and Erotic Capital: The Pornographic as an Expression of Neoliberalism ». Il s’agit d’une version traduite de mon texte qui avait remporté le prix de l’essai étudiant de l’Association canadienne d’études cinématographiques en 2018.

 

Deux dates :

le vendredi, 29 novembre

de 16h à 18h

GEM Lab, Université Concordia

1250 rue Guy, #FB 630.15

 

le samedi, 30 novembre

de 16h à 18h

L’Euguélionne, librairie féministe

1426 rue Beaudry

 

Résumé :

A critique and excavation of sexual confession as the key ritual of twenty-first-century moving image culture, from the banal to the forbidden.

In the postwar decades, sexual revolutions – first women’s suffrage, flappers, Prohibition, and Mae West; later Alfred Kinsey, Hugh Hefner, and the pill – altered the lifestyles and desires of generations. Since the 1990s, the internet and its cataclysmic cultural and social technological shifts have unleashed a third sexual revolution, crystallized in the acts and rituals of confession that are a staple of our twenty-first-century lives.

In I Confess!, a collection of thirty original essays, leading international scholars such as Ken Plummer, Susanna Paasonen, Tom Roach, and Shohini Ghosh explore the ideas of confession and sexuality in moving image arts and media, mostly in the Global North, over the last quarter century. Through self-referencing or autobiographical stories, testimonies, and performances, and through rigorously scrutinized case studies of « gay for pay, » gaming, camming, YouTube uploads, and the films Tarnation and Nymph()maniac, the contributors describe a spectrum of identities, desires, and related representational practices. Together these desires and practices shape how we see, construct, and live our identities within this third sexual revolution, embodying both its ominous implications of surveillance and control and its utopian glimmers of community and liberation.

Inspired by theorists from Michel Foucault and Gilles Deleuze to Gayle Rubin and José Esteban Muñoz, I Confess! reflects an extraordinary, paradigm-shifting proliferation of first-person voices and imagery produced during the third sexual revolution, from the eve of the internet to today.

Penser l’érobotique : regard transdisciplinaire sur la robotique sexuelle

Du jeudi 30 au vendredi 31 mai 2019, je participerai à titre de chercheur en porn studies au panel Penser l’érotique : regard transdiciplinaire sur la robotique sexuelle.

Ce colloque est organisé par les chercheurs Dave Anctil (Collège Jean-de-Brébeuf) et Simon Dubé (Université Concordia) dans le cadre du prochain rassemblement de l’ACFAS qui se tiendra à l’Université du Québec en Outaouais.

J’y présenterai une communication intitulée Automatic Lovers: pornographie, réalité virtuelle et jouets connectés :

« La pornographie en réalité virtuelle embrasse pleinement la « tactilité » du dispositif avec le développement d’une myriade de jouets sexuels (inter)connectés et reliés à des avatars numériques. Les progrès technologiques dans l’immersion, telle qu’appliquée aux industries du divertissement pour adultes, créent de nouveaux modes de consommation des images. Cet espace inédit de perception n’est plus uniquement celui des sens, mais celui du fantasme matérialisé. Les affects ne sont plus que visuels, ils sont aussi physiques. Les jouets sexuels connectés sont à la fois interface, virtualité et sensations.

Cette communication propose de questionner l’apport de ces technologies disruptives en s’appuyant sur le cadre théorique de porn studies. À travers son dispositif et son esthétique, la réalité virtuelle pose la question du spectateur-utilisateur et de son rapport à la réalité. Nous ancrerons notre analyse sur un cas spécifique : le portail BlowCast, une plateforme payante qui offre des vidéos-simulations de sexe oral par des hommes ou des femmes, amateurs ou professionnels, connectées à des jouets sexuels connectés. Cet exemple nous permettra d’aborder des sujets tels que les limites de la corporalité, les relations entre l’être humain et la machine, les frontières entre le biologique et le numérique ainsi que celles entre la réalité et le fantasme. »

Au plaisir de vous y croiser !

« To Strip and to Tease: Archives and Concealment in Found Footage Pornography »

FFM#5

C’est toujours un privilège, que dis-je, un honneur, de collaborer avec des personnes brillantes !

Cette fois-ci, c’est avec Annaëlle Winnand que j’ai eu le plaisir d’écrire un court essai à propos de found footage, de pornographie, d’archives et de… strip tease pour le dernier numéro de la superbe revue Found Footage Magazine !

Strip and Tease

Voici le résumé de notre texte :

 »Pornography has a specific place in experimental found footage filmmaking. Not only are its pleasurable images used as commentaries ranging from social critique to outright humor or as an aesthetic exercise, but also because porn’s body of work constitutes an extensive resource for filmmakers to dig from. Crisscrossing medium, aesthetic style and types of production, the genre has been constantly diversifying itself. More recently, porn images, both amateur and mainstream, have been multiplying through new technologies and online platforms. As a raw filmic and videographic material, it is therefore a fertile ground, allowing multiple stories to be told. What interests us here is precisely this extensive body of work, often called the porn archives, and its translation into found footage filmmakers’ works. »

L’article est inclus dans un dossier intitulé  »Dirty Movies and Second Hand Poetics » (coordonné par André Habib, Université de Montréal).

Pour un résumé du numéro et de quelques-uns des articles, cliquez ici.

Et c’est ici pour commander les numéros de Found Footage Magazine.

Bonne lecture !

FFM#5 Dirty.jpg

Banc Public : Entrepreneures porno

Entrevue à l’émission Banc Public sur les ondes de Télé-Québec à titre de chercheur en études pornographiques (porn studies).

Résumé :

Montréal est une plaque tournante de la cyberpornographie en Amérique du Nord. Au Québec, c’est 900 emplois et un chiffre d’affaires de 800 millions de dollars par année. La porno en ligne a bouleversé les codes du métier en le rendant accessible à qui en veut bien. En principe, n’importe qui armé d’une webcam peut tenter sa chance comme star de la porno en mettant son propre contenu en ligne. Qui sont ces « pros amateurs » et ces camgirls qui s’engagent dans cette industrie?

http://bancpublic.telequebec.tv

http://bancpublic.telequebec.tv/emissions/emission-61