Le cinéma dans l’œil du collectionneur

https://www.pum.umontreal.ca/catalogue/le_cinema_dans_lil_du_collectionneur

« Screw » the Archives : Importance et impacts de la cinéphilie pornographique par Éric Falardeau

COLLECTION

CINÉMA ET TECHNOLOGIE

AUTEURS

COLLECTIFCHARLOTTE BRADY-SAVIGNACANDRÉ HABIBLOUIS PELLETIERJEAN-PIERRE SIROIS-TRAHAN
AVEC LES CONTRIBUTIONS DE CLARA AUCLAIR, JANET BERGSTROM, AMANDINE D’AZEVEDO, SIMON DANIELLOU, ÉRIC FALARDEAU, TÉRÉSA FAUCON, SIMON LAPERRIÈRE, DIMITRIOS LATSIS, ALICE MICHAUD-LAPOINTE, ANNE-MARIE MALTHÊTE-QUÉVRAIN, FRÉDÉRIC ROLLAND, FRÉDÉRIC TABET ET LAURENT VÉRAY.

L’histoire du cinéma n’existerait pas sans les collectionneurs. Que ce soit par leur travail de collecte pionnier ou par leur défense passionnée de pans oubliés de la production cinématographique mondiale, leur influence durable se fait sentir tant sur le terrain que par leurs méthodes pour appréhender l’histoire des images animées. Leur contribution est toutefois restée dans l’ombre des travaux menés dans les institutions universitaires et archivistiques jusqu’à ce qu’un intérêt nouveau pour les questions relatives aux archives, à l’archéologie des médias et à l’histoire des techniques jette la lumière sur l’importance de leurs activités.

Cet ouvrage, qui réunit universitaires, collectionneurs, cinéastes, conservateurs et archivistes internationaux, permet de mieux comprendre l’apport unique des collectionneurs à l’esthétique et à l’histoire du cinéma, ainsi que de réfléchir aux questions d’ordre épistémologique et historiographique liées à la constitution, à la conservation et à l’usage de collections. En provoquant un dialogue entre des milieux qui ont bien souvent entretenu des rapports complexes et parfois tendus, il a la modeste ambition de proposer un champ de réflexion nouveau et un réel défi à l’histoire, tant pour les personnes que les institutions impliquées dans le monde du septième art.

FNC 2022 | Discussion BRUCE LABRUCE ET ÉRIC FALARDEAU

Animée par la professeure titulaire au département de sexologie de l’UQAM, Julie Lavigne, une discussion avec Éric Falardeau et Bruce LaBruce sur l’érotisme et la pornographie dans une perspective d’auteur. Dans leurs œuvres, la représentation frontale de la sexualité est-elle un geste politique? Esthétique? Ludique?

Hosted by Professor Julie Lavigne from the sexology department at UQAM, Éric Falardeau and Bruce LaBruce will discuss eroticism and pornography from an auteur perspective. Is the explicit representation of sex in their work a political gesture? Aesthetic? Or playful?

En collaboration avec la Cinémathèque québécoise

L’extase technique de la matérialité : horreur, effets spéciaux et corporalité

La première leçon du cours de MONSTRUM Hiver 2022, CORPORALITÉS HORRIFIQUES ET ABJECTIONS MATÉRIELLES,

« L’extase technique de la matérialité : horreur, effets spéciaux et corporalité, » d’Éric Falardeau est disponible.

En français et gratuit.

Les maîtres de l’effet spécial ont trouvé divers moyens de créer de faux corps propices à l’acharnement meurtrier. Le corps permet une immersion dans la fiction, mais la facticité des effets gore permet aussi la distanciation nécessaire à l’appréciation de la violence. Tout en étant artifice, le corps gore nous rappelle que nous ne sommes que matière en insistant sur tous ces déchets, ces organes, ces orifices et cette peau constamment épiés par la caméra. Que peuvent nous révéler les liens qui unissent effets spéciaux, matérialité et corporéité dans le cinéma de genre ?

https://www.monstrum-society.ca/f2022—corporaliteacutes-horrifiques-et-abjections-mateacuterielles.html

Monstrum from The Montréal Monstrum Society on Vimeo.

Monstrum – Hiver 2022

MONTRÉAL MONSTRUM SOCIETY / SOCIÉTÉ MONSTRUM DE MONTRÉAL

https://www.monstrum-society.ca/f2022—corporaliteacutes-horrifiques-et-abjections-mateacuterielles.html

HIVER 2022
(21 & 28 mars, 4, 11 & 18 avril)
Éric Falardeau, Jean-Charles Ray, Charlie Ellbé, Alexandra Dagenais, Simon Laperrière

​Éric Falardeau – L’extase technique de la matérialité : horreur, effets spéciaux et corporalité (21 mars)

Les maîtres de l’effet spécial ont trouvé divers moyens de créer de faux corps propices à l’acharnement meurtrier. Le corps permet une immersion dans la fiction, mais la facticité des effets gore permet aussi la distanciation nécessaire à l’appréciation de la violence. Tout en étant artifice, le corps gore nous rappelle que nous ne sommes que matière en insistant sur tous ces déchets, ces organes, ces orifices et cette peau constamment épiés par la caméra. Que peuvent nous révéler les liens qui unissent effets spéciaux, matérialité et corporéité dans le cinéma de genre ?

Qui a tué Marie-Josée?

QUI A TUÉ MARIE-JOSÉE? : un ‘true crime’ sur le meurtre sordide d’une top-modèle québécoise

Une série documentaire originale Crave disponible en français dès le 10 novembre 2021 et prochainement en version originale sous-titrée en anglais

Dès le mercredi 10 novembre, Crave propose à ses abonnés QUI A TUÉ MARIE-JOSÉE?, une série documentaire sur le meurtre de la mannequin Marie-Josée St-Antoine. Au sommet de sa gloire, la jeune femme est retrouvée morte en 1982 à Manhattan. 40 ans plus tard, une équipe retourne sur les traces de cette affaire nébuleuse pour comprendre ce qui s’est passé.

QUI A TUÉ MARIE-JOSÉE? est une série originale Crave. La série documentaire de trois épisodes de 60 minutes est réalisée par Jean-François Poisson (LÉO-PAUL DION : CONFESSIONS D’UN TUEUR). Elle est produite par Attraction Images en collaboration avec Bell Média. Tous les épisodes sont disponibles en rafale dès le mercredi 10 novembre et bientôt en version originale sous-titrée en anglais.

Bande-annonce : https://www.facebook.com/watch/?v=246554354161136

Crave.ca.

EFFETS SPÉCIAUX (Musée de la Civilisation à Québec)

Je suis très fier d’annoncer l’ouverture de la nouvelle exposition « Effets spéciaux », présentée au Musée de la civilisation à Québec, pour laquelle j’ai été consultant scientifique.

C’est une belle occasion de célébrer le talent d’ici tout en s’amusant en famille avec de nombreux dispositifs.

Bonne visite !

REVUE DE PRESSE

Ici première, C’est encore mieux l’après-midi, à 17 h 27

https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/c-est-encore-mieux-l-apres-midi/episodes/513083/rattrapage-du-mercredi-17-fevrier-2021

Téléjournal Québec

https://ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-quebec/site/segments/reportage/343879/valerie-cloutier-musee-de-la-civilisation-effets

Le Devoir

https://www.ledevoir.com/culture/595412/expositionquebec-une-exposition-qui-fait-effets

Journal de Québec et Journal de Montréal

https://www.journaldequebec.com/2021/02/17/de-georges-melies-a-denis-villeneuve

Le Soleil

https://www.lesoleil.com/arts/expositions/musee-de-la-civilisation-effets-speciaux-dont-vous-etes-le-heros-video-e2d74fe06a8370bec5c4ab7b64a1c1bd

Éditions de L’instant même : Éric Falardeau nous parle de salons du livre

Aujourd’hui, parce que les « vrais » salons du livres avec des « vrais » auteurs et un « vrai » public nous manquent, Éric Falardeau, auteur de l’essai Le corps souillé, nous parle de salons du livre.

Au programme : Rencontres, discussions enrichissantes pour les auteurs, plus-value pour le public, tables rondes, hasard, découvertes… mais aussi Corps souillé, pornographie, fluides corporels et Cinémathèque française…

Présentateur et intervieweur : Jean-Marie Lanlo.
Auteur invité : Éric Falardeau, auteur de l’essai Le corps souillé.
Musique: GOLET’S. Slaves.

Le corps souillé est toujours disponible en libraire :

https://www.leslibraires.ca/livres/le-corps-souille-gore-pornographie-et-falardeau-eric-9782895024224.html

24 images : Sexe – Pour un cinéma subversif (No. 196)

Je suis particulièrement fier d’avoir contribué au plus récent numéro de la revue de cinéma 24 images avec un texte historique sur le cinéma pornographique (« Kaléidoscope pornographique ») et une entrevue avec Bree Mills, l’une des cinéastes les plus influentes en ce moment.

J’ai également rédigé trois courts textes pour la section « Index » sur les films The Devil in Miss Jones (Gerard Damiano, 1973), 9 Songs (Michael Winterbottom, 2005) et The Raspberry Reich (Bruce LaBruce, 2004).

La notice sur le film de Damiano est en ligne ici.

Voici le texte :
THE DEVIL IN MISS JONES
Gerard Damiano / États-Unis / 1973
Justine, trentenaire vierge lasse de l’existence, se suicide. Malgré une vie exemplaire, ce péché lui vaut d’être envoyée en enfer où, dépitée, elle formule au diable une dernière requête : tant qu’à subir la damnation éternelle, autant avoir connu les plaisirs de la chair ! The Devil in Miss Jones est un des classiques de l’âge d’or du cinéma pornographique. Inspiré de Huis Clos de Jean-Paul Sartre, le film détonne par sa vision plutôt sombre du désir et de la sexualité. Si l’œuvre répond en grande partie aux horizons d’attente du spectateur, elle se distingue par la performance endiablée de Georgina Spelvin ainsi que par la réalisation austère de la scène du suicide inaugural, l’une des plus troublantes jamais filmées. Damiano distille un imaginaire judéo-chrétien empreint de culpabilité et de fatalisme qui élève le genre, et un malaise existentiel se dégage de l’ensemble, appuyé par des décors minimalistes, des dialogues dépouillés et la musique mélancolique d’Alden Shuman. – Éric Falardeau

Le numéro est disponible dans toutes les bonnes tabagies et librairies !

Bonne lecture !