Le cinéma dans l’œil du collectionneur

https://www.pum.umontreal.ca/catalogue/le_cinema_dans_lil_du_collectionneur

« Screw » the Archives : Importance et impacts de la cinéphilie pornographique par Éric Falardeau

COLLECTION

CINÉMA ET TECHNOLOGIE

AUTEURS

COLLECTIFCHARLOTTE BRADY-SAVIGNACANDRÉ HABIBLOUIS PELLETIERJEAN-PIERRE SIROIS-TRAHAN
AVEC LES CONTRIBUTIONS DE CLARA AUCLAIR, JANET BERGSTROM, AMANDINE D’AZEVEDO, SIMON DANIELLOU, ÉRIC FALARDEAU, TÉRÉSA FAUCON, SIMON LAPERRIÈRE, DIMITRIOS LATSIS, ALICE MICHAUD-LAPOINTE, ANNE-MARIE MALTHÊTE-QUÉVRAIN, FRÉDÉRIC ROLLAND, FRÉDÉRIC TABET ET LAURENT VÉRAY.

L’histoire du cinéma n’existerait pas sans les collectionneurs. Que ce soit par leur travail de collecte pionnier ou par leur défense passionnée de pans oubliés de la production cinématographique mondiale, leur influence durable se fait sentir tant sur le terrain que par leurs méthodes pour appréhender l’histoire des images animées. Leur contribution est toutefois restée dans l’ombre des travaux menés dans les institutions universitaires et archivistiques jusqu’à ce qu’un intérêt nouveau pour les questions relatives aux archives, à l’archéologie des médias et à l’histoire des techniques jette la lumière sur l’importance de leurs activités.

Cet ouvrage, qui réunit universitaires, collectionneurs, cinéastes, conservateurs et archivistes internationaux, permet de mieux comprendre l’apport unique des collectionneurs à l’esthétique et à l’histoire du cinéma, ainsi que de réfléchir aux questions d’ordre épistémologique et historiographique liées à la constitution, à la conservation et à l’usage de collections. En provoquant un dialogue entre des milieux qui ont bien souvent entretenu des rapports complexes et parfois tendus, il a la modeste ambition de proposer un champ de réflexion nouveau et un réel défi à l’histoire, tant pour les personnes que les institutions impliquées dans le monde du septième art.

Éditions de L’instant même : Éric Falardeau nous parle de salons du livre

Aujourd’hui, parce que les « vrais » salons du livres avec des « vrais » auteurs et un « vrai » public nous manquent, Éric Falardeau, auteur de l’essai Le corps souillé, nous parle de salons du livre.

Au programme : Rencontres, discussions enrichissantes pour les auteurs, plus-value pour le public, tables rondes, hasard, découvertes… mais aussi Corps souillé, pornographie, fluides corporels et Cinémathèque française…

Présentateur et intervieweur : Jean-Marie Lanlo.
Auteur invité : Éric Falardeau, auteur de l’essai Le corps souillé.
Musique: GOLET’S. Slaves.

Le corps souillé est toujours disponible en libraire :

https://www.leslibraires.ca/livres/le-corps-souille-gore-pornographie-et-falardeau-eric-9782895024224.html

24 images : Sexe – Pour un cinéma subversif (No. 196)

Je suis particulièrement fier d’avoir contribué au plus récent numéro de la revue de cinéma 24 images avec un texte historique sur le cinéma pornographique (« Kaléidoscope pornographique ») et une entrevue avec Bree Mills, l’une des cinéastes les plus influentes en ce moment.

J’ai également rédigé trois courts textes pour la section « Index » sur les films The Devil in Miss Jones (Gerard Damiano, 1973), 9 Songs (Michael Winterbottom, 2005) et The Raspberry Reich (Bruce LaBruce, 2004).

La notice sur le film de Damiano est en ligne ici.

Voici le texte :
THE DEVIL IN MISS JONES
Gerard Damiano / États-Unis / 1973
Justine, trentenaire vierge lasse de l’existence, se suicide. Malgré une vie exemplaire, ce péché lui vaut d’être envoyée en enfer où, dépitée, elle formule au diable une dernière requête : tant qu’à subir la damnation éternelle, autant avoir connu les plaisirs de la chair ! The Devil in Miss Jones est un des classiques de l’âge d’or du cinéma pornographique. Inspiré de Huis Clos de Jean-Paul Sartre, le film détonne par sa vision plutôt sombre du désir et de la sexualité. Si l’œuvre répond en grande partie aux horizons d’attente du spectateur, elle se distingue par la performance endiablée de Georgina Spelvin ainsi que par la réalisation austère de la scène du suicide inaugural, l’une des plus troublantes jamais filmées. Damiano distille un imaginaire judéo-chrétien empreint de culpabilité et de fatalisme qui élève le genre, et un malaise existentiel se dégage de l’ensemble, appuyé par des décors minimalistes, des dialogues dépouillés et la musique mélancolique d’Alden Shuman. – Éric Falardeau

Le numéro est disponible dans toutes les bonnes tabagies et librairies !

Bonne lecture !

PETITE HISTOIRE DU CINÉMA DE GENRE AVEC ÉRIC FALARDEAU (LES SENSIBLES, CISM)

L’équipe de l’émission Les Sensibles diffusée sur les ondes de CISM 89,3 FM m’a invité à venir discuter du concept de « cinéma de genre », mais également de sa riche histoire au Québec.

Le lien pour écouter l’émission complète – et l’entrevue – en mp3 ou baladodiffusion est disponible directement sur la page de l’émission :

(Entrevue réalisée le vendredi 23 octobre 2020)

Revista Levadura : De John C. Holmes a Johnny Wadd

John C. Holmes
(IMDB)

My first article in Spanish, written for the Mexican cultural magazine Revista Levadura.

Gracias a Alejandro Martínez Salinas por la invitación y la traducción. 🙂

« En un ensayo fundador en el que analiza los procesos de starificación en el medio cinematográfico, el sociólogo Edgar Morin señala que “la estrella es una mercancía total: no hay un centímetro de su cuerpo, una fibra de su alma, un recuerdo de su vida, que no pueda ser lanzado al mercado” (1972: 100). Si una de las principales características de la estrella es ser un producto consumible en todas sus formas, estamos tentados a decir que la estrella pornográfica es la estrella por excelencia. Filmada desde todos los ángulos, expuesta en cada rincón y grieta de su privacidad, la estrella X también se considera una mercancía vulgar que solo existe para ser ofrecida al público. Al menos, es la concepción que domina la imaginación popular. »

Para leer más haga clic aquí:
http://revistalevadura.mx/2020/08/19/de-john-c-holmes-a-johnny-wadd-notas-sobre-la-estrella-pornografica/

La faim, la tristesse ou l’amour ?

Mention de mon dernier essai « Le corps souillé : Gore, pornographie et fluides corporels » sur le blog Les 400 culs du quotidien français Libération !

Le livre est toujours disponible en librairie ou sur commande au Québec ainsi qu’en Europe.

« Pour le chercheur Éric Falardeau, auteur d’un essai sur le gore et sur le porno (Le corps souillé), le plaisir esthétique éprouvé face au gros plan sur un visage relève presque de l’épiphanie : c’est une apparition. Cette apparition ne prend sens, d’ailleurs, qu’au moment même où l’image du visage disparaît, remplacée par l’image d’un couteau qui s’abat (ou d’un pénis qui entre) pour «déchirer la chair» et, ce faisant, «donner à voir le contrechamp de ce regard.» »

La suite ici :

http://sexes.blogs.liberation.fr/2020/06/17/la-faim-la-tristesse-ou-lamour/

BOOK REVIEW – (SUB)URBAN SEXSCAPES: GEOGRAPHIES AND REGULATION OF THE SEX INDUSTRY

9781138060258

« BOOK REVIEW BY ÉRIC FALARDEAU, UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

Sex has always had close ties with boundaries, limits, and transgression; especially within the public confines of towns, cities, and countries. Therefore, it isn’t surprising that its public display and consumption have been subject to diverse regulations around the world in order to contain its dangerous power within constricted and monitored territories. These spatial configurations and limitations create singular discourses on sex (Foucault: 1976) by the way these discourses are framed in public spaces, wherever sex is showcased (sex shops, strip clubs, prostitution, adult video stores or theatres, publicity, red-light districts, BDSM venues, etc.). »

Full review :

https://screeningsex.com/2020/06/15/book-review-suburban-sexscapes-geographies-and-regulation-of-the-sex-industry/

Pourquoi ces visages convulsés ? (Libération – Blog Les 400 Culs)

Mention de mon dernier essai « Le corps souillé : Gore, pornographie et fluides corporels » sur le blog Les 400 culs du quotidien français Libération !

Le livre est toujours disponible en librairie ou sur commande au Québec ainsi qu’en Europe.

« Dans un très stimulant ouvrage intitulé Le corps souillé, le chercheur québécois Éric Falardeau s’intéresse au lien qui unit ces deux genres cinématographiques : l’exhibition spectaculaire des émotions (psychiques) et de leur pendant corporel (les fluides). Les mises en scène excessives du porno et du gore sont transgressives, dit-il, parce qu’elles montrent des passions (à une époque qui les condamne) et des convulsions de chair, jugées de nos jours parfaitement suspectes. Dans notre société – dominée par les valeurs du contrôle de soi–, les «transports» et les effervescences sont devenus des pathologies. Celui ou celle qui perd la maîtrise de ses sens ferait bien de consulter. Trop d’envies ? Addiction ! Trop de pulsions ? Danger. »

La suite ici :

http://sexes.blogs.liberation.fr/2020/06/10/pourquoi-ces-visages-convulses/