Plus de quatre ans après sa publication, on parle encore du Corps souillé d’ Éric Falardeau en France (L’Éclaireur FNAC).
https://leclaireur.fnac.com/article/370841-body-horror-anatomie-dun-genre
» Distillée sur le temps long, les changements étant évolutifs et progressifs, on la découvre avec horreur… ou excitation ? Ce n’est pas pour rien si, dans son ouvrage Le Corps souillé : gore, pornographie et fluides corporels (2019), Éric Falardeau – aussi réalisateur du dément Thanatomorphose (2012), un des classiques français du genre – rapproche l’un de l’autre, le gore et la pornographie, les deux genres étant tout aussi violents.
Les corps se trouvent alors caressés, exhibés, mais aussi pénétrés ou blessés, rendant la découverte de ces images particulièrement éprouvante. D’autant qu’une des particularités du body horror est, par l’utilisation inlassable du zoom, de diriger notre regard vers ces blessures béantes qui se forment autant dans le corps que dans l’âme. «
