ASMODEUS – MUTOSCOPE (LYON)

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https://www.mutoscope.fr/movie/asmodeus/

« Messe noire, incantation, ésotérisme et érotisme. Le réalisateur de Thanatomorphose se livre à une véritable mise à nu, au sens premier du terme, et se dévoile comme jamais dans cette œuvre aussi conceptuelle que sensorielle.
Black mass, incantation, esoterism, and eroticism. The director of Thanatomorphose disrobes for the camera in this conceptual and sensorial exploration of intimacy, desire, and identity. »

Samedi 13 novembre 2021

21h45

Interdit aux moins de 18 ans (violence, nudité et sexe explicites)

ASMODEUS – REVUE DE PRESSE I

Horreur Québec

« Difficile de ne pas faire un rapprochement entre ce film et les premières tournées de manivelles du grand David Lynch, à l’époque où il faisait du short film. Cela dit, l’influence du cinéaste expérimental Stan Brakhage (Dog Star ManStellar) se ressent énormément, de même que celle de Kenneth Anger (Fireworks), dont plusieurs ne se rappellent uniquement que de son ouvrage Hollywood Babylon, dans lequel il racontait les commérages qu’il avait entendu sur des stars célèbres.

Asmodeus est pour adultes avertis, mais nous offre un voyage comme on en voit peu dans le paysage du cinéma québécois »

24 Images

« Dans Asmodeus, le cinéaste se filme lui-même et invoque trois femmes qui l’entraînent dans un rituel de luxure où se mêlent plaisir et souffrance. Falardeau signe une mise en scène qui rend hommage entre autres au cinéma d’avant-garde tout en mélangeant les univers et les genres de façon inédite (horreur, sexe, occulte, autoportrait, expérimental), à travers un superbe usage du super8 qui confère un aspect à la fois fantomatique et très charnel à l’action : entre l’instantané de la jouissance, l’immuabilité du rituel et la mortalité de la chair, le film se construit comme une vanité. »

Impact Campus

« Sur la forme, je vois Asmodeus comme le cousin spirituel de The Alphabet de David Lynch : l’univers d’Eric Falardeau est tout aussi dérangeant, même s’il n’aborde pas les mêmes thèmes. Personnellement, j’adore ce genre de proposition où tout peut arriver, où tout peut nous sauter à la gueule sans crier gare. En ce sens, Asmodeus est une expérience exceptionnelle, comme il s’en fait peu. Ici, les frissons d’épouvante se conjuguent aux frissons de dégoût : Falardeau maîtrise avec justesse l’art de la provocation sensorielle par de la poésie-fantôme. »