L’extase technique de la matérialité : horreur, effets spéciaux et corporalité

La première leçon du cours de MONSTRUM Hiver 2022, CORPORALITÉS HORRIFIQUES ET ABJECTIONS MATÉRIELLES,

« L’extase technique de la matérialité : horreur, effets spéciaux et corporalité, » d’Éric Falardeau est disponible.

En français et gratuit.

Les maîtres de l’effet spécial ont trouvé divers moyens de créer de faux corps propices à l’acharnement meurtrier. Le corps permet une immersion dans la fiction, mais la facticité des effets gore permet aussi la distanciation nécessaire à l’appréciation de la violence. Tout en étant artifice, le corps gore nous rappelle que nous ne sommes que matière en insistant sur tous ces déchets, ces organes, ces orifices et cette peau constamment épiés par la caméra. Que peuvent nous révéler les liens qui unissent effets spéciaux, matérialité et corporéité dans le cinéma de genre ?

https://www.monstrum-society.ca/f2022—corporaliteacutes-horrifiques-et-abjections-mateacuterielles.html

Monstrum from The Montréal Monstrum Society on Vimeo.

Monstrum – Hiver 2022

MONTRÉAL MONSTRUM SOCIETY / SOCIÉTÉ MONSTRUM DE MONTRÉAL

https://www.monstrum-society.ca/f2022—corporaliteacutes-horrifiques-et-abjections-mateacuterielles.html

HIVER 2022
(21 & 28 mars, 4, 11 & 18 avril)
Éric Falardeau, Jean-Charles Ray, Charlie Ellbé, Alexandra Dagenais, Simon Laperrière

​Éric Falardeau – L’extase technique de la matérialité : horreur, effets spéciaux et corporalité (21 mars)

Les maîtres de l’effet spécial ont trouvé divers moyens de créer de faux corps propices à l’acharnement meurtrier. Le corps permet une immersion dans la fiction, mais la facticité des effets gore permet aussi la distanciation nécessaire à l’appréciation de la violence. Tout en étant artifice, le corps gore nous rappelle que nous ne sommes que matière en insistant sur tous ces déchets, ces organes, ces orifices et cette peau constamment épiés par la caméra. Que peuvent nous révéler les liens qui unissent effets spéciaux, matérialité et corporéité dans le cinéma de genre ?

Une pinte de science

C’est avec grand plaisir que je participerai mardi le 21 mai 2019 à 19h au panel Pornographie : nos désirs sous influence dans le cadre de la nouvelle édition de l’événement national Une pinte de science !

L’événement se déroule sur 3 jours dans les bars de 25 villes canadiennes.

La conférence se tiendra au Pub l’Île Noire à Montréal (1649 Rue Saint-Denis).

Je présenterai une courte communication de 20 minutes intitulée De quelle (s) pornographie (s) parlons-nous ? Panorama d’un genre « honteux ».

Voici le résumé :

« Lorsque les médias généralistes abordent la pornographie, ils réfèrent implicitement à celle tournée par et pour un public hétérosexuel. Mais devant l’éclectisme de la production, les nombreux publics et les modes de distribution variés, une question s’impose pour mieux comprendre le genre, ses effets et son intérêt : de quelle pornographie parlons-nous ? »

Une Pinte de science « est une organisation à but non lucratif qui amène quelques brillants scientifiques dans un bar près de chez vous pour discuter de leurs dernières recherches et découvertes avec le public. Vous n’avez besoin d’aucune connaissance préalable, et c’est l’occasion de rencontrer les responsables de l’avenir de la science (et de prendre une pinte avec eux). Notre festival se déroule sur quelques jours au mois de mai chaque année, mais nous organisons parfois quelques événements exceptionnels en dehors des dates officielles du festival. »

Au plaisir de vous y voir… avec une pinte pour la science !

Les effets spéciaux au cinéma québécois

Venez découvrir la riche et fascinante histoire de l’industrie des effets spéciaux au Québec !
 
Mercredi 20 mars à 19h
Centre récréatif de St-Colomban (323 Montée de l’Église)
 

Avec Éric Falardeau, réalisateur, écrivain et doctorant en communication. L’industrie québécoise des effets spéciaux génère des retombées économiques importantes. Chaque année, de nombreuses productions américaines sont attirées au Québec autant pour nos studios que pour la grande expertise de nos techniciens. Notre talent dans le domaine est reconnu aux quatre coins du globe et nous sommes dans le top 5 mondial en création d’effets visuels. Mais d’où vient ce savoir-faire?

Cette conférence est une occasion unique autant pour les néophytes que les cinéphiles de (re)découvrir notre cinématographie à travers un survol de l’histoire de la pratique des effets spéciaux au Québec. Des maquillages rudimentaires de La petite Aurore, l’enfant martyre aux décors futuristes d’Avatar, en passant par les dinosaures numériques de Jurassic Park et les peintures sur verre de Dans le ventre du Dragon.

Pour plus d’informations :

https://st-colomban.qc.ca/evenements/les-effets-speciaux-au-cinema-quebecois/