FNC 2022 | Discussion BRUCE LABRUCE ET ÉRIC FALARDEAU

Animée par la professeure titulaire au département de sexologie de l’UQAM, Julie Lavigne, une discussion avec Éric Falardeau et Bruce LaBruce sur l’érotisme et la pornographie dans une perspective d’auteur. Dans leurs œuvres, la représentation frontale de la sexualité est-elle un geste politique? Esthétique? Ludique?

Hosted by Professor Julie Lavigne from the sexology department at UQAM, Éric Falardeau and Bruce LaBruce will discuss eroticism and pornography from an auteur perspective. Is the explicit representation of sex in their work a political gesture? Aesthetic? Or playful?

En collaboration avec la Cinémathèque québécoise

The Thing From the Lake – Cinémathèque québécoise

Le rétrospective Bruce LaBruce qui sera présentée du 27 septembre au 26 octobre 2022 à la Cinémathèque québécoise en collaboration avec le Festival du nouveau cinéma – FNC réserve quelques surprises.

Parmi celles-ci, une discussion entre l’iconoclaste auteur et la punaise de lit du cinéma québécois qui sera précédée d’une chaude projection le 12 octobre 2022. Après Berlin, Anvers, et d’autres villes européennes, ce sera enfin l’occasion de voir en salle mon moyen métrage The Thing From The Lake réalisé pour Adult Time (format DCP), en programme double avec un court métrage de LaBruce tourné pour Le studio d’Erika Lust.

C’est à ne pas manquer !

Détails et billet :

https://www.cinematheque.qc.ca/fr/cinema/the-thing-from-the-lake-valentin-pierre-and-catalina

24 images : Sexe – Pour un cinéma subversif (No. 196)

Je suis particulièrement fier d’avoir contribué au plus récent numéro de la revue de cinéma 24 images avec un texte historique sur le cinéma pornographique (« Kaléidoscope pornographique ») et une entrevue avec Bree Mills, l’une des cinéastes les plus influentes en ce moment.

J’ai également rédigé trois courts textes pour la section « Index » sur les films The Devil in Miss Jones (Gerard Damiano, 1973), 9 Songs (Michael Winterbottom, 2005) et The Raspberry Reich (Bruce LaBruce, 2004).

La notice sur le film de Damiano est en ligne ici.

Voici le texte :
THE DEVIL IN MISS JONES
Gerard Damiano / États-Unis / 1973
Justine, trentenaire vierge lasse de l’existence, se suicide. Malgré une vie exemplaire, ce péché lui vaut d’être envoyée en enfer où, dépitée, elle formule au diable une dernière requête : tant qu’à subir la damnation éternelle, autant avoir connu les plaisirs de la chair ! The Devil in Miss Jones est un des classiques de l’âge d’or du cinéma pornographique. Inspiré de Huis Clos de Jean-Paul Sartre, le film détonne par sa vision plutôt sombre du désir et de la sexualité. Si l’œuvre répond en grande partie aux horizons d’attente du spectateur, elle se distingue par la performance endiablée de Georgina Spelvin ainsi que par la réalisation austère de la scène du suicide inaugural, l’une des plus troublantes jamais filmées. Damiano distille un imaginaire judéo-chrétien empreint de culpabilité et de fatalisme qui élève le genre, et un malaise existentiel se dégage de l’ensemble, appuyé par des décors minimalistes, des dialogues dépouillés et la musique mélancolique d’Alden Shuman. – Éric Falardeau

Le numéro est disponible dans toutes les bonnes tabagies et librairies !

Bonne lecture !