ASMODEUS – REVUE DE PRESSE I

Horreur Québec

« Difficile de ne pas faire un rapprochement entre ce film et les premières tournées de manivelles du grand David Lynch, à l’époque où il faisait du short film. Cela dit, l’influence du cinéaste expérimental Stan Brakhage (Dog Star ManStellar) se ressent énormément, de même que celle de Kenneth Anger (Fireworks), dont plusieurs ne se rappellent uniquement que de son ouvrage Hollywood Babylon, dans lequel il racontait les commérages qu’il avait entendu sur des stars célèbres.

Asmodeus est pour adultes avertis, mais nous offre un voyage comme on en voit peu dans le paysage du cinéma québécois »

24 Images

« Dans Asmodeus, le cinéaste se filme lui-même et invoque trois femmes qui l’entraînent dans un rituel de luxure où se mêlent plaisir et souffrance. Falardeau signe une mise en scène qui rend hommage entre autres au cinéma d’avant-garde tout en mélangeant les univers et les genres de façon inédite (horreur, sexe, occulte, autoportrait, expérimental), à travers un superbe usage du super8 qui confère un aspect à la fois fantomatique et très charnel à l’action : entre l’instantané de la jouissance, l’immuabilité du rituel et la mortalité de la chair, le film se construit comme une vanité. »

Impact Campus

« Sur la forme, je vois Asmodeus comme le cousin spirituel de The Alphabet de David Lynch : l’univers d’Eric Falardeau est tout aussi dérangeant, même s’il n’aborde pas les mêmes thèmes. Personnellement, j’adore ce genre de proposition où tout peut arriver, où tout peut nous sauter à la gueule sans crier gare. En ce sens, Asmodeus est une expérience exceptionnelle, comme il s’en fait peu. Ici, les frissons d’épouvante se conjuguent aux frissons de dégoût : Falardeau maîtrise avec justesse l’art de la provocation sensorielle par de la poésie-fantôme. »

24 images : Sexe – Pour un cinéma subversif (No. 196)

Je suis particulièrement fier d’avoir contribué au plus récent numéro de la revue de cinéma 24 images avec un texte historique sur le cinéma pornographique (« Kaléidoscope pornographique ») et une entrevue avec Bree Mills, l’une des cinéastes les plus influentes en ce moment.

J’ai également rédigé trois courts textes pour la section « Index » sur les films The Devil in Miss Jones (Gerard Damiano, 1973), 9 Songs (Michael Winterbottom, 2005) et The Raspberry Reich (Bruce LaBruce, 2004).

La notice sur le film de Damiano est en ligne ici.

Voici le texte :
THE DEVIL IN MISS JONES
Gerard Damiano / États-Unis / 1973
Justine, trentenaire vierge lasse de l’existence, se suicide. Malgré une vie exemplaire, ce péché lui vaut d’être envoyée en enfer où, dépitée, elle formule au diable une dernière requête : tant qu’à subir la damnation éternelle, autant avoir connu les plaisirs de la chair ! The Devil in Miss Jones est un des classiques de l’âge d’or du cinéma pornographique. Inspiré de Huis Clos de Jean-Paul Sartre, le film détonne par sa vision plutôt sombre du désir et de la sexualité. Si l’œuvre répond en grande partie aux horizons d’attente du spectateur, elle se distingue par la performance endiablée de Georgina Spelvin ainsi que par la réalisation austère de la scène du suicide inaugural, l’une des plus troublantes jamais filmées. Damiano distille un imaginaire judéo-chrétien empreint de culpabilité et de fatalisme qui élève le genre, et un malaise existentiel se dégage de l’ensemble, appuyé par des décors minimalistes, des dialogues dépouillés et la musique mélancolique d’Alden Shuman. – Éric Falardeau

Le numéro est disponible dans toutes les bonnes tabagies et librairies !

Bonne lecture !

Thanatomorphose et Les nouveaux territoires du cinéma québécois (24 images)

Thanatomorphose (2012) a l’honneur de se retrouver dans la liste compilée par la revue 24 images des 65 films québécois qu’il faut avoir vu entre 2012 et 2019.

La liste mélange fiction, documentaire, animation et expérimental. Elle réunit des oeuvres de cinéastes aux univers aussi différents que Xavier Dolan, André Forcier, Sophie Bédard-Marcotte et Chloé Robichaud.

Une belle lecture d’été !

 

24 images : La sériephilie. Le futur du cinéma (no. 190, mars 2019)

J’ai eu le plaisir de contribuer au plus récent numéro de la revue du cinéma 24 images avec deux textes sur les séries américaines The Deuce et Masters of Sex.

Je suis particulièrement fier du papier sur The Deuce où je contextualise l’émission dans la grande Histoire du cinéma pornographique américain (celui de la côte est concentré à New York).

Un immense merci aux directeurs du numéro Céline Gobert et Bruno Dequen pour cette belle invitation.

Le sommaire du numéro est disponible ici.

Le numéro est disponible dans toutes les bonnes tabagies et librairies !